Samuel Hahnemann
Organon de l'Art de guérir - 6e édition - 1842
Traduit de l'allemand par Sylvie Gendre D.Hom.
Format 6'' x 9'' (15.2 x 22.8 cm) - Couverture rigide - 356 pages - cousue, ... orné d'un portrait de l'auteur.
Avant-propos de l'éditeur
C’est en 1796 que le médecin allemand Christian Friedrich Samuel Hahnemann publie un travail de recherche sur les propriétés du médicament : Essai sur un nouveau principe pour découvrir les vertus curatives des substances médicinales, suivi de quelques aperçus sur les principes admis jusqu’à nos jours : l’homéopathie est née. Il publie par la suite son premier ouvrage fondamental en 1810, l’Organon de la médecine rationnelle, ouvrage qu’il ne cesse d’améliorer selon l’avancement de ses recherches, ses expériences et sa pratique de l’homéopathie. D’autres nouvelles éditions se succèdent, avec un nouveau titre : Organon de l’art de guérir, en 1819, 1824, 1829, la dernière publication de son vivant étant la cinquième, en 1833.
Samuel Hahnemann termine la correction de la sixième édition de l’Organon en 1842. Elle est éditée en allemand par Richard Haehl en 1921, 78 années après la mort du Maître. Cette version est traduite, pour la première fois en français, par le Dr Pierre Schmidt en 1952, puis par Renée-Claire Roy en 1984.
La publication de cette version française, entièrement nouvelle du 6e Organon de l’art de guérir de Samuel Hahnemann, est traduite par Sylvie Gendre, diplômée de la Sorbonne (ès lettres /linguistique), homéopathe clinicienne et professeure d’homéopathie classique. L’objectif est de rendre, en français, une traduction la plus proche du texte et de la pensée du fondateur de l’homéopathie, donc sans interprétation pouvant influencer la lecture tout en respectant, au mieux, syntaxe et ponctuation de la langue française.
Trois ouvrages fondamentaux ont servi de base à ce travail :
‒ premièrement, la version du Maître corrigée et annotée sur un exemplaire de la 5e édition de 1833 pour en faire la 6e édition. Hahnemann a, directement dans le livre, corrigé, biffé et remplacé, majoritairement de sa propre main, des mots, des phrases, des paragraphes, des aphorismes et intercalé des feuilles supplémentaires collées à même le livre,
‒ deuxièmement, la version de Richard Haehl publiée en 1921, basée sur une copie manuscrite de l’original, probablement copiée par Sophie Hahnemann, fille adoptive de Mélanie Hahnemann d’Hervilly, deuxième épouse de Samuel Hahnemann,
‒ troisièmement, le travail de recherche (1992) et l’édition standard définitive (1999) de Josef M. Schmidt, ayant fait sa recherche directement à partir de l’original, document qui se trouve actuellement à l’Université de Californie à San-Francisco.
La version originale de Hahnemann a permis de comparer la version de R. Haehl et celle de J. M. Schmidt. C’est donc, principalement, à partir de cette dernière version que cette traduction de 2015 est réalisée.
Les notes d’Hahnemann, étant d’une grande importance au niveau du contexte, suivent généralement la proposition, la phrase ou l’aphorisme; elles sont situées dans le texte pour en soutenir la bonne compréhension; ces notes sont indiquées par les chiffres 1, 2…, par chapitre ou aphorisme.
La typographie employée se présente comme suit : les mots ou phrases de l’original de la 5e édition, inscrits en «étendue», sont en gras. Dans sa correction manuscrite, Hahnemann a souligné et indiqué en gras certains mots, ceux-là sont reproduits également en gras; il a indiqué des mots ou phrases en italique qui sont signalés de la même manière, par contre les noms propres sont transcrits en petites majuscules. Les citations latines et grecques, conformes à l’original, sont traduites à la suite entre crochets […].
Il a paru important d’insérer l’avant-propos écrit par Hahnemann pour l’édition de 1810, puisqu’il reste toujours pertinent plus de 200 ans plus tard; celui-là profite donc d’une nouvelle traduction. Pour la première fois, dans une version en français, sont réunis, dans le même livre, tous les chapitres de l’Organon, soit le contenu (table des matières), la préface, l’introduction et les aphorismes, conformément à la version originale de Samuel Hahnemann.
15 août 2015
C’est en 1796 que le médecin allemand Christian Friedrich Samuel Hahnemann publie un travail de recherche sur les propriétés du médicament : Essai sur un nouveau principe pour découvrir les vertus curatives des substances médicinales, suivi de quelques aperçus sur les principes admis jusqu’à nos jours : l’homéopathie est née. Il publie par la suite son premier ouvrage fondamental en 1810, l’Organon de la médecine rationnelle, ouvrage qu’il ne cesse d’améliorer selon l’avancement de ses recherches, ses expériences et sa pratique de l’homéopathie. D’autres nouvelles éditions se succèdent, avec un nouveau titre : Organon de l’art de guérir, en 1819, 1824, 1829, la dernière publication de son vivant étant la cinquième, en 1833.
Samuel Hahnemann termine la correction de la sixième édition de l’Organon en 1842. Elle est éditée en allemand par Richard Haehl en 1921, 78 années après la mort du Maître. Cette version est traduite, pour la première fois en français, par le Dr Pierre Schmidt en 1952, puis par Renée-Claire Roy en 1984.
La publication de cette version française, entièrement nouvelle du 6e Organon de l’art de guérir de Samuel Hahnemann, est traduite par Sylvie Gendre, diplômée de la Sorbonne (ès lettres /linguistique), homéopathe clinicienne et professeure d’homéopathie classique. L’objectif est de rendre, en français, une traduction la plus proche du texte et de la pensée du fondateur de l’homéopathie, donc sans interprétation pouvant influencer la lecture tout en respectant, au mieux, syntaxe et ponctuation de la langue française.
Trois ouvrages fondamentaux ont servi de base à ce travail :
‒ premièrement, la version du Maître corrigée et annotée sur un exemplaire de la 5e édition de 1833 pour en faire la 6e édition. Hahnemann a, directement dans le livre, corrigé, biffé et remplacé, majoritairement de sa propre main, des mots, des phrases, des paragraphes, des aphorismes et intercalé des feuilles supplémentaires collées à même le livre,
‒ deuxièmement, la version de Richard Haehl publiée en 1921, basée sur une copie manuscrite de l’original, probablement copiée par Sophie Hahnemann, fille adoptive de Mélanie Hahnemann d’Hervilly, deuxième épouse de Samuel Hahnemann,
‒ troisièmement, le travail de recherche (1992) et l’édition standard définitive (1999) de Josef M. Schmidt, ayant fait sa recherche directement à partir de l’original, document qui se trouve actuellement à l’Université de Californie à San-Francisco.
La version originale de Hahnemann a permis de comparer la version de R. Haehl et celle de J. M. Schmidt. C’est donc, principalement, à partir de cette dernière version que cette traduction de 2015 est réalisée.
Les notes d’Hahnemann, étant d’une grande importance au niveau du contexte, suivent généralement la proposition, la phrase ou l’aphorisme; elles sont situées dans le texte pour en soutenir la bonne compréhension; ces notes sont indiquées par les chiffres 1, 2…, par chapitre ou aphorisme.
La typographie employée se présente comme suit : les mots ou phrases de l’original de la 5e édition, inscrits en «étendue», sont en gras. Dans sa correction manuscrite, Hahnemann a souligné et indiqué en gras certains mots, ceux-là sont reproduits également en gras; il a indiqué des mots ou phrases en italique qui sont signalés de la même manière, par contre les noms propres sont transcrits en petites majuscules. Les citations latines et grecques, conformes à l’original, sont traduites à la suite entre crochets […].
Il a paru important d’insérer l’avant-propos écrit par Hahnemann pour l’édition de 1810, puisqu’il reste toujours pertinent plus de 200 ans plus tard; celui-là profite donc d’une nouvelle traduction. Pour la première fois, dans une version en français, sont réunis, dans le même livre, tous les chapitres de l’Organon, soit le contenu (table des matières), la préface, l’introduction et les aphorismes, conformément à la version originale de Samuel Hahnemann.
15 août 2015
Samuel Hahnemann
Les maladie chroniques, leur nature particulière et leur traitement homéopathique
2e édition, Partie théorique, Traduction française de A.-J.-L. Jourdan de 1846. Corrigée et complétée par J.-C Grégoire (1985) et S. Gendre (2020).
Document couleur 8.5 x 11'' (20,3 x 27,9 cm) 202 pages, disponible en format numérique.
Avant-propos de l’éditeur
Le Dr Samuel Hahnemann (1755-1843) a publié de son vivant deux éditions de son livre Les maladies chroniques…, la première de 1828 à 1830 en quatre tomes, éditée chez Arnold à Dresde et Leipzig et la deuxième de 1835 à 1839 en 5 tomes chez le même éditeur. L’ouvrage complet est composé d’une première partie théorique, elle se trouve dans la première partie du 1er tome (sujet de ce livre) et ensuite la description de la matière médicale dans la deuxième partie de ce premier tome et des tomes suivants.
C’est donc la partie théorique, de cette deuxième édition de 1835, qui est transcrite ici. Elle est composée de deux chapitres : De la nature des maladies chroniques et Du traitement des maladies chroniques, ce dernier est composé de quatre sous-chapitres : De la sycose, De la syphillis, De la psore et Les médicaments.
Concernant cette partie théorique de cette deuxième édition, signalons la traduction de P. Schmidt et J. Künzli de 1969[[1]], rééditée en 1985[[2]] et de l’École belge d’homéopathie de 1985[[3]], réédition en 1998, reprise et corrigée selon la version de Jourdan de 1846 par J.-C. Grégoire. Nous profitons de remercier l’École belge d’homéopathie pour son accord à reprendre ici les corrections de J.-C. Grégoire.
La traduction en français qu’en a faite le Dr Jourdan en 1846 reste encore maintenant la plus proche des propos du Maître, c’est pourquoi le choix a été fait de la reprendre ici. Cependant, nous avons repris de Jourdan que ce qui correspondait en tout point à l’original allemand. Nous signalons, qu’au début de son ouvrage, il traduit une préface à la seconde édition[[4]], laquelle est absente de l’original car Hahnemann n’a jamais écrit une telle préface, mais a gardé pour cette deuxième édition la même préface à la première de 1828. Jourdan incorpore également en fin d’ouvrage un texte de plusieurs pages qui n’est pas dans l’original allemand que nous ne reportons donc pas ici.
Aussi, plusieurs phrases, paragraphes ou notes entières n’ont pas été traduits par Jourdan, ces parties non traduites sont donc complétées. Pour d’autres, nous avons également retraduit certains mots ou phrases que nous avons jugés pertinent et dans des termes correspondant à la pensée de l’auteur. Par exemple, Jourdan traduit très souvent et indifféremment gale ou éruption galeuse pour psore, miasme galeux pour miasme psorique, etc., termes que nous rétablissons selon l’écrit précis d’Hahnemann.
Nous avons donc délibérément fait le choix d’apporter nos corrections directement dans le texte, cela pour en faciliter la lecture.
Les termes soulignés par Hahnemann (en étendue dans son texte) sont retranscrits en caractère gras (en italique ou parfois absents dans la traduction de Jourdan). Une numérotation (en continu) des notes de Hahnemann a été insérée, lesquelles suivent généralement directement l’indication de celles-ci dans le texte. Les corrections et ajouts de J.-C. Grégoire sont en brun et celles de S. Gendre en bleu.
Le lecteur de langue française trouvera ici, enfin, un texte de référence clair et surtout fidèle à l’ouvrage original de Samuel Hahnemann.
Sylvie Gendre
[[1] Voir bibliographie en fin d’ouvrage.]
[2 Nous avons ignoré la traduction de Schmidt et Künzli, car cette traduction est délibérément confuse…]
[[3] Ibidem.]
[[4] Cette préface est un avant-propos de S. Hahnemann au 3e tome de cette œuvre.]
Le Dr Samuel Hahnemann (1755-1843) a publié de son vivant deux éditions de son livre Les maladies chroniques…, la première de 1828 à 1830 en quatre tomes, éditée chez Arnold à Dresde et Leipzig et la deuxième de 1835 à 1839 en 5 tomes chez le même éditeur. L’ouvrage complet est composé d’une première partie théorique, elle se trouve dans la première partie du 1er tome (sujet de ce livre) et ensuite la description de la matière médicale dans la deuxième partie de ce premier tome et des tomes suivants.
C’est donc la partie théorique, de cette deuxième édition de 1835, qui est transcrite ici. Elle est composée de deux chapitres : De la nature des maladies chroniques et Du traitement des maladies chroniques, ce dernier est composé de quatre sous-chapitres : De la sycose, De la syphillis, De la psore et Les médicaments.
Concernant cette partie théorique de cette deuxième édition, signalons la traduction de P. Schmidt et J. Künzli de 1969[[1]], rééditée en 1985[[2]] et de l’École belge d’homéopathie de 1985[[3]], réédition en 1998, reprise et corrigée selon la version de Jourdan de 1846 par J.-C. Grégoire. Nous profitons de remercier l’École belge d’homéopathie pour son accord à reprendre ici les corrections de J.-C. Grégoire.
La traduction en français qu’en a faite le Dr Jourdan en 1846 reste encore maintenant la plus proche des propos du Maître, c’est pourquoi le choix a été fait de la reprendre ici. Cependant, nous avons repris de Jourdan que ce qui correspondait en tout point à l’original allemand. Nous signalons, qu’au début de son ouvrage, il traduit une préface à la seconde édition[[4]], laquelle est absente de l’original car Hahnemann n’a jamais écrit une telle préface, mais a gardé pour cette deuxième édition la même préface à la première de 1828. Jourdan incorpore également en fin d’ouvrage un texte de plusieurs pages qui n’est pas dans l’original allemand que nous ne reportons donc pas ici.
Aussi, plusieurs phrases, paragraphes ou notes entières n’ont pas été traduits par Jourdan, ces parties non traduites sont donc complétées. Pour d’autres, nous avons également retraduit certains mots ou phrases que nous avons jugés pertinent et dans des termes correspondant à la pensée de l’auteur. Par exemple, Jourdan traduit très souvent et indifféremment gale ou éruption galeuse pour psore, miasme galeux pour miasme psorique, etc., termes que nous rétablissons selon l’écrit précis d’Hahnemann.
Nous avons donc délibérément fait le choix d’apporter nos corrections directement dans le texte, cela pour en faciliter la lecture.
Les termes soulignés par Hahnemann (en étendue dans son texte) sont retranscrits en caractère gras (en italique ou parfois absents dans la traduction de Jourdan). Une numérotation (en continu) des notes de Hahnemann a été insérée, lesquelles suivent généralement directement l’indication de celles-ci dans le texte. Les corrections et ajouts de J.-C. Grégoire sont en brun et celles de S. Gendre en bleu.
Le lecteur de langue française trouvera ici, enfin, un texte de référence clair et surtout fidèle à l’ouvrage original de Samuel Hahnemann.
Sylvie Gendre
[[1] Voir bibliographie en fin d’ouvrage.]
[2 Nous avons ignoré la traduction de Schmidt et Künzli, car cette traduction est délibérément confuse…]
[[3] Ibidem.]
[[4] Cette préface est un avant-propos de S. Hahnemann au 3e tome de cette œuvre.]